1. |
4h20
03:02
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Le temps est long
Le monde est lourd
Je veux seulement
Un peu d’amour
On dit souvent
Qu’ils ne sont rien
Ces beaux amants
Sans un p’tit joint
Je fais de l’art
J’ai besoin d’air
D’un gros pétard
Sans jambes en l’air
Je veux mes freaks
Je veux mes weirdos
On s’fait des disques
On se jette à l’eau
Il est 4h20
Du moins, quelque pars sur terre
Je veux me taire
Je veux nager dans mes repères
Attention aux figures austères
4h20 dans un monde
Dans le miens, dans
Ma tête de blonde
Je vais te parler de la Joconde
En m’esclaffant chaque seconde
C’est numérique
C’est fantastique
Excentrique
Épileptique
Mes pensées dans
Une oeuvre cubique
Aux jolis traits
Couleurs psychédéliques
J’essaie peut-être
De me distraire
Jusqu’à l’ultime preuve
du contraire
Au moins je ne suis
Pas seul ici
Nous sommes la secte
Celle des démunis
Il est 4h20
Du moins, quelque pars sur terre
Je veux me taire
Je veux nager dans mes repères
Attention aux figures austères
4h20 dans un monde
Dans le miens, dans
Ma tête de blonde
Je vais te parler de la Joconde
En m’esclaffant chaque seconde
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2. |
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Tu m’fais chier, viens m’coller
Tu m’fais mal, animal
Toi tu m’as condamné
À l’esprit torturé
Poncutalité zéro
Mon fucking enfant d’salaud
Viens que j’te fasse à dîner
Tant qu’ça peut t’faire rester
Embrasses-moi plus que ça
J’fonds en larmes, fuck you man
Volonté carburée
T’es désintéressé
C’est tu toi le malade
Ou c’est moi la tornade
Dépendance affective
Négligence émotive
Étends-toi que j’te baise
Ça t’aimes ça, oh malaise
Profiteur irrésistible
Sale menteur, grand sensible
Gros pervers narcissique
Solitaire atypique
Sors d’ici, de ma vie
Avant que je change d’avis
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3. |
Seul
02:55
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Café noir du matin
Beaucoup plus triste
Sans tes câlins
Sans ta présence
Néfaste
Comme ton physique
Que de surface
Tes petits mots d’amour
Qui expirent au levé du jour
Me donnent envie de continuer
Illusion de validité
Seul dans la nuit
Seul dans mon lit
Seul dans l’euphorie
Seul dans le dénis
J’ai des yeux de voyeur
Je t’assure que ça vient du coeur
D’un coeur maintes fois crevé
Allez, bébé, viens m’achever
Achever ma détresse
De toute ta délicatesse
Quand tu me dis « ferme ta gueule »
Ça y est, je ne me sens plus seul
Seul dans ma tête
Seul dans mon être
Seul dans le récit
Seul et soumis
Malgré cette te détresse
Qui te dis « Allez, blesse »
Mon coeur de jeune poète
T’hypnotise, te séquestre
Séquestrer dans mon coeur
Du moins, pour le meilleur
Pour le meilleur du pire
Oh je serai ton point de mire
Seul dans la nuit
Seul dans ma vie
Seul dans l'infamie
Seul maintenant, ici
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4. |
La rouquine aux leggins
03:11
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Dans ce bloc, il y a une rouquine
Je l’ai appelée la rouquine aux leggins
Cherchant sa clé pour pouvoir y entrer
c’est dans mon âme qu’elle s’est nichée
Je veux tant tresser ses beaux cheveux
L’embrasser, lui sourire, l’enlacer
Je veux tracer au crayon de couleur
Une demi-lune sur ses taches de rousseur
Depuis ce jour, où tranquille j’inhalais
Toxique brouillard, tout près de cet arrêt
Qu’elle est passée, stoïque, sans un regard
Elle hante mes nuits, mes rêves et mes cauchemars
Ô grande starlette à la crinière d’Aphrodite
Sirène des mers, tu as déconstruit le mythe
Allez viens, je t’offres une cigarette
Mon temps, mon coeur, et toutes mes défaites
Je veux tant tresser ses beaux cheveux
L’embrasser, lui sourire, l’enlacer
Je veux tracer au crayon de couleur
Une demi-lune sur ses taches de rousseur
Les jours passent, les mois et les années
Aucun signe de ce ciel agrumé
J’aimerais tant la revoir défiler
La saluer, lui dire « veux-tu m’aimer »
Ô bien ancrée, au fond de ma psychée
C’est dans mes rêves que je peux l’admirer
La consoler, la faire rire et valser
Où sois-tu rousse, incomplet tu m’as laissé
Je veux tant tresser ses beaux cheveux
L’embrasser, lui sourire, l’enlacer
Je veux tracer au crayons de couleur
Une demi-lune sur ses tâches de rousseur
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5. |
Touche-moi
02:05
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Touche moi, touche-moi
Bébé j’ai si froid
Allez-viens
J’ai seulement jusqu’à demain
Emmène-moi
Dans le fond de ta BM
Nos deux corps
S’évaporent dans la fenêtre
Dis-moi, ils s’aiment ?
Dis-moi, ils aiment ?
Y’a maman qui t’appelle
C’est Vitalic sur ton cell
Y’a le vent
Qui retient ton artificiel
N’arrête pas
Chéri nous approchons le ciel
Le 6ème ciel
Le 7ème ciel
L’agonie s’accélère
L’érotisme est dans l’air
Tes jambes dans l’univers
Touchent mon corps de Jupiter
Entière
Ta main, ma gorge
Ton petit nez, mon cou
Être ailleurs, je serai jaloux
Je serai jaloux
Je serai jaloux
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6. |
Papier glacé
04:58
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Papier glacé
Mes souvenirs retrouvés
Polaroïd
À travers mon regard androïde
Soixante-dix clichés
De bordeaux, aux illuminés
Nostalgie
D'un passage, d'une autre vie
Et pourtant, au final
J'en ai mal
Et pourtant, au final
Quel régal
Voyage
Au plus profond de mon personnage
Sommeiller
Y rester barricadé
Décrocher
Ces mémoires abîmées
Vouloir filtrer
Cette essence à diffuser
Et pourtant, au final
C'est le début d'un festival
Et pourtant, à présent
Je défriche ce canal
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7. |
Canadian dream
03:06
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Doux portrait d’érable rouge
Là où tout et rien ne bouge
Chaque matin dans ce Pays
C’est une zizanie
La grande débauche comme voisine
Quand c’est trop, on y piétine
Mais au final pourquoi fuir
Cet espace de satire
Ici l’asphalte me lapide
Mais je peux fumer du weed
À l’urgence pendant vingt heures
J’en oublie ma douleur
Shania et Céline
Pourquoi fuir, mes coquines
Ici, loin des États
Vous êtes les ultimes divas
Chalet dans les Laurentides
Doux arômes de caféïne
Bombones de pesticide
Scandale dans la marine
Les mômes sur la patinoire
Faut enfanter pour y croire
Pas besoin de discipline
« I’m living the Canadian Dream »
Pour que tu m’aimes encore
Je te fusille de paroles
Qu’importe mon élocution
J’ai l’accent trop mignon
Party à Toronto
Musiciens et libido
Je flotte où le vent me mène
À Canada's Wonderland
Chalet dans les laurentides
Doux arômes de caféïne
Alanis Morissette
Quand je pilote ma vanette
Les mômes sur la balançoire
Attention, il va pleuvoir
Je n’ai jamais mauvaise mine
« Cuz the fuckin’ Canadian Dream »
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8. |
Fumée
04:27
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Parfois, je philosophe
Seul dans mon être
À compter les épistrophes
J'en perd la tête
Pour me calmer
Je me grille une Viceroy
Parfumée à la marijuana
Sur la chaise de camping
Sur le balcon tout gris
Toi, tu me fais signe
De te partager le cannabis
Sur la musique
De Brigitte Fontaine
Nous explorons nos souvenirs atypiques
Qui font rire, qui font de la peine
Telles des gamines
Nourries pas le mépris
Nous nous délectons
De toutes ces conneries
Le vent d'automne
Éternise
L'artiste et la mixologue
En pleine crise
La fumée est meilleure avec toi
La fumée est meilleure avec toi
La fumée est meilleure avec toi
La fumée est meilleure avec toi
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9. |
Drogue
03:33
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Je m’auto-médique
Oh ça oui, c’est un classique
Qu’y-a-t-il de beau dans le gris
La nuance en théorie
Qu’est-ce que ma réalité
Repères décentralisés
Adepte de chaleur humaine
Solitude bouillant dans mes veines
J’ai pris de la drogue
J’’avance dans le smog
J’ai pris de la drogue
Avant que je ne me log
Je me noie hors de mon corps
Dans ce gouffre qui me dévore
Respirer et délirer
J’ai la conscience d’un aliéné
Près de la crise de folie
Me camoufler dans la nuit
Là ou l’agonie s’endort
Près de l’envie de la mort
J'ai pris de la drogue
Oh oui de la drogue
J'ai pris de la drogue
Oh oui de la drogue
J’ai pris de la drogue
J’’avance dans le smog
J’ai pris de la drogue
Avant que je ne me log
J'ai pris de la drogue
Oh oui de la drogue
J’avance, je fume, j’arrête
Mon esprit moulé contrefait
Je voyage loin hors de mon corps
Le réalité, trop d’effort
Je prends la facilité
De rejoindre un monde libéré
Libéré de chaque attente
D’une morale beaucoup trop bruyante
J'ai pris de la drogue
Oh oui de la drogue
J'ai pris de la drogue
Oh oui de la drogue
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Tootsy Montreal, Québec
Tootsy est un auteur-compositeur-interprète francophone. Sa voix chaude et son mini synthétiseur forment une puissante machine à remonter le temps. Avec une synthpop minimaliste fortement influencée par le new wave, il propose une vision du monde souvent triste et décalée. ... more
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